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Une vie nouvelle

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2 juin 2009

Je m'en vais

C'est ici que tout s'arrête. Ici.

C'est , que tout commence. Enfin.
Au revoir et merci.
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Qui veulent, me suivent! Vers l'Est, là où le jour se lève...

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23 mai 2009

!nv!nc!ble

Avec elle, je suis sans peur, sans crainte, sans haine. Avec elle, il n'y a que moi, que moi, que moi. Avec elle, il n'y a rien à justifier, rien à prouver, tout à vivre.

Dix jours déjà. Dix jours.

Elle m'accompagne, tout ira bien. A chaque instant, à chaque pas, à chaque souffle. Elle me dit : "Tu y arriveras, tu m'as bien faite naître, moi ; alors pourquoi pas le reste de ta vie rêvée..."

16 mai 2009

Les socquettes

Parfois je suis fière. Parfois un peu moins.
Mais l'important c'est que certaines choses soient faites. Et d'autres non.

Je ne grandis pas comme tout le monde. Je grandis comme ça, d'un coup, d'un seul ; et je ne vais pas tout droit. Je ne remplis pas toutes les cases avant de passer au niveau suivant. Je fais les choses dans le désordre, dans l'extrême, dans le "on verra bien, tant pis, tu sais, on s'en fout, j'ai pas envie, tu sais".
Souvent, je me cogne ; mais j'aime un peu ça. J'aime avoir peur mais je déteste ça tout autant. Je vois loin, là-bas, où il fait beau, puis me rétracte. J'aime voir, toucher, sentir, goûter, c'est tout ; c'est bien assez.

Je ne grandis pas comme tout le monde.
Et, finalement, c'est pas plus mal.
Ça laisse le temps d'essayer, ça laisse le temps d'espérer.

29 mars 2009

Machine

Parfois, tu ne veux pas que certaines choses arrivent parce qu'elles te rappellent que tu n'es pas parfait, que tu n'es pas aussi aussi sûr de toi que tu veux bien le faire croire.
Parfois, tu ne veux pas alors tu fermes les yeux et secoue la tête quand ton esprit s'emballe...
Tu ne veux pas, répètes-tu. Tu ne veux pas.

Mais, la vérité, ce n'est pas que tu ne veux pas, c'est que tu as peur. Tu as simplement PEUR. Ah-ah, te moques-tu, ah-ah, tu n'as pas peur. Tu n'as jamais peur, affirmes-tu. Tu es quelqu'un de fort, de droit et de juste. Tu es quelqu'un de bien. Enfin, ça, c'est ce que tu veux bien me faire croire. C'est ce que tu veux leur faire croire. Mais, la vérité, ce n'est pas que tu ne veux pas, c'est que tu as peur de ce que tu pourrais faire...
Car, parfois, sans le vouloir, tu fais trop briller tes yeux, trop voler tes cheveux et trop rosir tes joues.
Tu ne veux pas, pourtant, m'assures-tu. Tu ne veux pas mais c'est plus fort que toi quand tu chuchotes au lieu de parler et quand tu te dis que tu laisserais bien ta main là où elle était.
Tu ne veux pas. Tu ne veux pas.
Ta voix martèle comme pour mieux te mentir.
Tu ne veux pas. Tu ne veux pas.
Mais, ce n'est pas à toi de choisir.

29 janvier 2009

Les femmes d'a.

Trop de temps sans écrire.
Trop de choses qui se passent. Et qui ne se passent pas.

Il faut que je m'y remette sérieusement, j'ai peur d'oublier comment décrire, modeler et peindre les instants et toutes les paillettes de l'infraordinaire. Je vais essayer de m'y remettre à mon PC, à mon clavier, à mes mains tapant dans la nuit blanche. Je vais essayer d'aller ailleurs ou de m'habituer enfin à cette machine qui n'a jamais encore réellement accueilli mes textes.
C'est dur de changer. De ville, de temps, de rêve.
C'est dur de voir la solitude, l'incertitude et les mois défiler sans avoir eu le temps de déchiffrer tous les panneaux de direction.
Par ici. Par là. Stop. Sans issue. Cédez le passage. Non, je ne veux pas de tout cela. Je veux m'engager dans une voie prioritaire. Je veux exister, merde!

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16 décembre 2008

Bulle de gnome

Une toux forte ne me quitte pas. Elle secoue mon corps, brisant mon souffle dans ma trachée. Elle martèle mes oreilles, obstruant ma vue de sa violence. Elle tape, tape, tape, tape. Là, dans mon gosier, telle une bête tapie dans l'obscurité, elle chatouille les murs de sa cachette. Pas de bruit. Pas de bruit. Retiens ton souffle. Rien ne doit passer. Ou sinon...
Sinon, la revoilà. Elle crache, crache, crache, crache. Elle déborde, elle racle, elle arrache. Et un goût de fer ruisselle doucement dans mon oesophage. Les yeux humides, j'halète. J'ai l'impression d'avoir couru un cent mètres. Tous mes muscles crissent et mon dos s'étire sous la douleur des courbatures.
Mais l'acalmi ne dure pas. Un mouvement de tête trop brusque réveille à nouveau la bête velue et, dans un élan qui vaut mille sauts, me voici en train de tousser, tousser, tousser, tousser...
Dans un geste rapide, j'attrape une plaquette argentée. Un bonbon rose se noit dans ma bouche et, tandis que je sens encore mes veines palpiter contre mon crâne, la drogue sucrée s'écoule dans mon estomac.
Au fond, la bête feule. J'entends son râle, c'est le cri d'un animal blessée. Elle feule et feule encore, suppliant le glucose de ne pas la tuer, de ne pas l'engluer. Mais, soudain, sans un mot de plus, le silence se fait. La bête s'est enfin endormie et moi... Moi, j'ai un peu moins mal (jusqu'à la prochaine pastille).

8 décembre 2008

interlude

A partir d'aujourd'hui, j'arrête.

Et j'agis.

7 décembre 2008

Les épines de mes lauriers

J'ai du mal à travailler.
Ok, j'ai toujours eu du mal à m'y mettre, à faire les choses à l'avance, à ne pas être prise par le temps. Mais là... Là, j'ai atteint un degré d'inaction proche du suicide scolaire.

C'est simple, je ne fais rien, RIEN. Et, pire, ça ne me fait même pas stresser. C'est comme si j'aimais le danger, comme si je voulais me tester dans les pires conditions possibles, comme si... j'en avais rien à faire. 

Peut-être qu'en venant dans cette fac, j'ai perdu quelque chose. Je ne sais pas quoi. Peut-être un peu de magie, peut-être un peu de peur. J'ai l'impression que quelque chose en moi veut se reposer sur ses lauriers. Comme s'il ne me fallait que contempler les jours qui passent et attendre que tout vienne naturellement, sans travail, sans effort, sans envie.

D'ailleurs, je devrais y être. Présentement. Je devrais écrire cette analyse bibliographique et non passer la soirée chez ma soeur à manger des spaghettis. Je devrais.

J'aurais dû.
Et alors ?

Je ne serai pas en retard. Je ne suis jamais en retard. Je ne serai juste à l'heure. Tout juste à l'heure. Il n'y a aucune raison d'en douter. J'ai confiance.

23 novembre 2008

.'°*~* il neige...

Le titre dit tout.

15 novembre 2008

Que tonne l'orage!

Je vais migrer.

Il y aura une bruine tiède et des ténèbres coulées au plomb. Je marcherai sur l'asphalte verni, chahutant les feuilles mortes. Dans le bruit sourd des battements de mon corps, je serai heureuse... ou ferai tout pour l'être. 

Je prendrai le vol de nuit, celui où les étoiles s'éteignent et où la fumée de nos paroles blanchit jusqu'à l'aube. Aucun repas ne sera servi à bord et je me nourrirai d'autre chose... de la réalité, peut-être. 

Il est temps de vivre mon temps et de voir le jour se lever...
Il est temps de vivre, je n'ai que trop tardé.

13 novembre 2008

Mille morceaux

Pour la première fois depuis longtemps, je me sens fragile. Fragile, un mot qui n'avait jamais trop voulu dire quoi que ce soit tellement je m'étais appliquée à être forte. Mais, je ne veux plus l'être. Je n'ai plus envie d'être forte, solide et droite. Je n'ai plus envie de dire "oui" et "tu verras, je crois en toi". Je n'ai plus envie de toutes ces choses qui me disent forte.
Car je ne le suis plus.

Ce n'est la faute de personne puisque c'est un choix. Et, comme tous les choix, il faut l'assumer. Alors, je l'assume. Tant mal que bien. Soir et matin. Seul ou accompagnée. Je l'assume jusqu'au bout.

Oui, je suis fragile. FRAGILE, folle et éveillée. Fragile puisqu'à peine née...

[Et il n'y a rien à regretter parce qu'alors ce ne serait plus de la fragilité mais de la faiblesse]

9 novembre 2008

Tristesse

Quelques gouttes. Quelques gouttes.
Et ça repartira. Comme c'est venu.
N'est-ce pas?

Cligne des paupières. Un. Cligne des paupières. Une.
Et on s'accommodera.
Comme ça a toujours été le cas.

Vois ce qui est devant. Là.
Car...
Vois ce qui est devant.
Avant que...
Avant.

Quelques gouttes. Quelques, seulement,
Dis-toi.

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